L’extension de la STEP se présente sous la forme d’un nouveau bâtiment unitaire s’implantant librement dans un parc. Sa morphologie est issue de l’imbrication en plan de deux figures neutres et non orientées: le carré et le cercle. L’intervention fait écho aux silos présents sur le site et opère par contraste afin de mettre en relief le leg moderne, réalisé entre 1963 et 1967 par J.P. Desarzens, arch et A. Soppelsa, arch associé.

La proposition projectuelle développe une extension compacte proche de l’existant, constituée par la superposition de quatre quartiers similaires, largement ouverts sur le paysage. Cette stratégie offre des espaces de travail extrêmement flexibles grâce à l’absence de cloisons porteuses et à une présence minimale de la structure à l’intérieur du plan.

L’adaptabilité est garantie par la mise en place de plafonds et planchers techniques. Les espaces peuvent être cloisonnés ou traités en open-spaces afin de favoriser la productivité et le bien-être des utilisateurs. L’absence de porteurs au rez-de-chaussée libère un grand espace de cafétéria. Les coursives périphériques sont conçues  pour offrir une protection solaire passive et un environnement de travail informel, valorisant le dialogue.

La conception architecturale se veut fonctionnelle et innovante. Elle propose par des moyens simples la création d’espaces fonctionnels, évolutifs et épanouissants.